« Le budget qui vient d’être voté est un budget d’actions et d’équilibre. Il répond à des projets structurants pour notre ville. Notre capacité d’autofinancement qui se confirme, nous permet de relancer un plan d’investissements étalé sur plusieurs années mettant en œuvre nos projets d’aménagements, de rénovation et de sécurisation promis et attendus par la population.
Pour autant, la collectivité, comme les ménages, est confrontée à l’inflation et à la hausse des matières premières et de l’énergie ce qui explique en partie l’augmentation du budget de fonctionnement. L’augmentation récente du point d’indice des fonctionnaires participe également à cette évolution (la masse salariale représentant 60 % de ce budget), mais ne peut être considérée comme une « charge » tant les agents municipaux sont indispensables à la bonne marche du service public et qu’un supplément d’équité et de décence dans leur rémunération ne constitue qu’une juste reconnaissance de leur engagement.
Pour maîtriser les finances de la ville, nous nous obligeons à une gestion fine des dépenses, avec la mise en place d’outils et de procédures adaptés. Les services, en particulier le service financier, mettent également en œuvre une recherche systématique d’aides et de subventions extérieures afin de réduire le coût de nos opérations d’investissements.
Enfin, les propriétaires constateront une augmentation sensible de la taxe foncière cette année. Elle est due en grande partie à l’augmentation des valeurs locatives (bases de la taxe foncière) décidée par l’Etat. La Ville de Rives n’a en effet aucunement le projet d’augmenter ses propres bases afin de pas renforcer la pression fiscale, déjà bien lourde, sur les ménages. »
Jean-Luc Fontaine, adjoint au Maire délégué aux Finances et à l’Administration générale